Histoire du monde

HISTOIRE EN COURS DE MODIFICATION


I/ Au début de l'Eternité

Il y a longtemps, très longtemps, une planète: Lunéha, berceau de vie et de lumière, territoire de pureté, terre fertile; beauté naturelle. Cette terre était calme, aucun être de chair, aucun reptile pour ramper dans les hautes herbes, aucun humain pour fouler des chemins de terre battue, aucun oiseau pour percer les nuages, aucun murmure à part celui du vent. Au delà du visible, au delà de l'imagination, au delà du temps, vivaient dans les étoiles onze dieux. Le dieu Natourine, père de la nature; la déesse Gloria, la perle de la sagesse; le dieu Romant-Apria, symbole de l'esprit et de l'âme; le dieu Gaross, la force brute; la déesse Bella-Mensis, fleur de jeunesse et de beauté; le dieu Farniess, le fêtard; la déesse Odem, la pacifiste; le dieu Laborell, la travailleur; le dieu Nobelique, le traditionaliste; la déesse Intuam, l'intelligente et le dieu Darkness, le sombre.


II/ Aujourd'hui, naquit la vie

"_ Pffff, quel ennui!
_ Que se passe t'il Farniess?
_ Ah! Intuam! Je t'avais pas vu. Je disais que je m'ennuyais, le monde est beau, Natourine a fait de belles choses, mais rien ne bouge, de la végétation à perte de vu, du vert, du vert et encore du vert....
_ Je dois reconnaître que je te comprends...
_ Il faudrait, créer un être vivant! de chair et de sang, un peu comme nous!
_ Mais, on ne peut pas créer d'autres dieux! Nous sommes les seuls dieux!
_ Ce n'est pas ça que je voulais dire Intuam, je voulais parler d'être que l'on créerait, des mortels!
_ Je vois... Il faudrait en parler aux autres... Viens!"

Ainsi, l'idée de faire des être animés et doués d'intellect, naquit dans l'esprit d'Intuam et dans celui de Farniess...
Il se passa un long moment, quelques années avant que l'idée ne soit adoptée; mais, le moment arriva. Les onze dieux se placèrent en cercle sur une grande pierre entourée de mousse et de lierre. Après avoir psalmodier durant des jours et des nuits, sous la pluie, le vent la foudre, arriva la fin du Rituel de Création. Chaque dieu prit une lame, se coupa la peau de la main, et onze gouttes de sang tombèrent sur la pierre. Rien ne se produisit, les dieux restèrent bouches bées devant un échec. Mais d'inattendu se produisit... Les onze gouttes de sang se mirent à courir sur la pierre, jusqu'à dessiner un symbole de sang. Ce symbole se mit à luire d'un éclat blafard. Les étoiles se mirent à luire d'un éclat éblouissant, les trois lunes formèrent un triangle au dessus de la pierre. Des milliers de lumière folâtraient dans l'air, comme des lucioles de magie... Rien de bougea durant des heures avant qu'un luciole de magie devint comme folle, elle se déplaçait dans l'air a grande vitesse, bousculant les autres avant de se poser sur le sol, comme morte. Un grand flash, puis les ténèbres qui se dissipèrent lentement, laissant place à une centaine d'être tous identiques, ou presque, six pattes, deux ailes très colorées, une trompe, un corps frêle. Le papillon fut le premier être vivant...

Une autre luciole de magie se fit à faire comme son aînée! Elle entra dans une course folle, se posa sur le sol, flash puis ténèbres, et enfin le deuxième type d'être vivant: le chat.

Les unes après les autres! les milliers de lucioles de magie, se mirent à devenir folles! se posèrent sur le sol, dans des éclair de lumière et des éclat de ténèbres, pour laisser apparaître des milliers d'être vivant différents! Des insectes, des poissons, des mammifères, des hommes des elfes, des nains, des licornes, des oiseaux, des êtres mi humanoïdes mi plantes tels les sylvains...

Aujourd'hui, naquit la vie...


III/ Et si tout devait un jour finir?!

Après des mois de créations et de vie, la dernière luciole ayant foulé l'herbe désormais aplatie sous le piétinement de tous ces êtres, à même la pierre, avait poussée une rose; une seul, on ne sait comment, comme si l'agitation l'avait inviter au creux de la roche. Cette rose était parfaite, pas un défaut, pas un nouvel insecte venait en faire son repas, pas une cheval qui venait la piétiner, pas un homme la cueillir, pas un papillon la butiner...
A l'aube de la saison chaude, la rose perdit un pétale, qui fut porter de longues secondes par la bise matinal avant de se poser dans un bruit doux sur la roche. Un bruit doux mais fort, qui résonnait, comme un bruit de carillon. A ce moment, Intuam descendit voir la rose. En voyant le pétale à même la roche elle déclara "Le premier Pétale d'Eternité est tombé, un temps pour chaque chose..." Puis Intuam se volatilisa.

Quelques jours plus tard, un autre pétale tomba, se fut au tour de Gloria de venir sur la pierre "Le deuxième Pétale d'Eternité est tombé, flux et reflux du temps..." Puis se volatilisa.

Les jours passèrent et la même scène se produisit, les dieux se suivants "Le troisième pétale d'Eternité est tombé, la vie est éphémère" ; "Le quatrième Pétale d'Eterité est tombé, tout est soumis au temps..." ; "Le cinquième est tombé, caresse des âges..." ; "Le sixième est tombé, nouveau maître de la mort" ; "Le septième est tombé... Maître de l'indomptable" ; "Le huitième, Loi des lois" ; "Le neuvième, Dompte l'indomptable" ; "Le dixième, chant des innocents" ; "Le onzième et dernier Pétale d'Eternité, un jour, tout finira..."

Les onze dieux se succédèrent ainsi, devant la rose, qui, un an jour pour jour, heure pour heure, seconde pour seconde perdit le dernier pétale après le premier.

Il ne restait plus que sur la pierre, la tige encore verte de la rose. Cette fois si, les animaux la piétinèrent, cette fleur avait perdu toute sa beauté...


IV/ Le douzième

Une jeune femme avec un tablier de tissu sale et déchiré, probablement une esclave, passa près de la pierre du rituel, y trouve la tige verte et écrasée de la rose. Elle la ramassa et la garda avec elle.

"_ Elle est là! Brûlez la!
_ Oui oui! brûlez la! Elle est mauvaise! brûlez la!
_ Qui moi?! Mais je n'ai rien fait!
_ Ne l'écoutez pas brûlez la! BRULEZ LA!
_NON! Ne me brûlez! je vous en supplie!"

Mais rien n'y fut, Servkour, fut emmenée et brûlée vive sur le bûcher, pour être punie d'un acte qu'elle n'avait point commis. Accusée à tord d'avoir assassiné un enfant, cette esclave fut prise pour bouc émissaire, la conduisant à une mort certaine...

"_Où, où suis-je? qui êtes vous!
_ N'ai pas peur Servkour, je ne te ferais pas mal!
_ Qui êtes vous?! où suis-je?!
_ Je suis Natourine, dieu de la nature
_ Non! non je ne vous crois pas! je veux rentrez chez moi!
_ Sèche tes larmes, tu es ici chez toi..
_ Non non! ici ce n'est pas chez moi, ici, tout est violet, on est dans les étoiles, comme dans les légendes...
_ Oui, tu dans les étoiles, tu es donc ici chez toi...
_ Non! ça voudrais dire que je ne suis pas morte! JE NE SUIS PAS MORTE!"

A ces cris, les autres dieux arrivèrent auprès de la jeune défunte...

"_ Qui êtes vous?
_ Nous sommes les onze dieux, tu as été tuée sur le bûcher pour avoir tué un enfant.
_ Mais, mais je n'ai tué personne, c'est bizarre, je ne me souviens pas d'être morte...
_ C'est justement pour ça que tu es là, près de nous, nous avons décider de faire de toi une déesse, la douzième.
_Quoi?! Mmm.. Moi? une déesse? pourquoi?
_ Parce que tu as été victime de la plus grande injustice jusqu'à maintenant, nous avez décider de faire de toi la déesse protectrice des esclaves, et déesse de la justice...


V/ Douze clans, une prophétie

Chaque dieu possédait désormais un clan qui lui est propre, ses adorateurs, tout se passait à merveille, quand une dispute éclata entre les adeptes de Natourine et ceux de Darkness. L'évènement eu vite fait d'empirer et Aube sombra dans le guerre civile. Le chaos le plus total régnait, et des meurtres abominables se déroulaient.

Un tel élan de violence et d'infamies ne pouvait pas se passer dans avoir des conséquences sur le monde. Aube se scinda en deux, l'un était comme avant, l'autre sombre et noir, ou la vie se tue en quelques heures seulement. Des hordes de démons et de monstres apparurent, avec pour seuls parents, la cruauté et la magie. C'est a ce moment, que tous les clans se réunirent pour repousser les hordes de démons, mais ils n'étaient pas assez forts, épuisés pas trois ans de guerres intestines...

Le temps passa, beaucoup de personnes avaient perdus espoir de connaître la paix, mais un jour, dans la basilique d'Ondem...

"Écoutez nous, entendez notre voix..."

A ces mots, tous les prêtres se précipitèrent vers le centre de la basilique

"Tant d'horreur nous fait faiblir, tant de crimes nous ont épuisés, tous ces démons nous empêchent de respirer... Un jour viendra, où tout s'arrangera, un jour viendra, et deux enfants naîtrons... Ces enfants, seront les enfants des étoiles, ils seront votre salut..."

Cette nouvelle fait l'effet d'une bombe dans tout Aube, les nouvelles se propagèrent rapidement, des groupes de personnes se mirent à chercher activement les élus, alors que les combattants, ayant un nouvel espoir, se battaient avec plus d'ardeur. Mais personne ne trouva les élus, et les années passèrent, et l'espoir s'évanouie, une fois de plus...


VI/ Alpha et Oméga

Dans un petit village, une femme mettait au monde deux enfants, une petite fille, et un petit garçon. La nourrice montra la fille à sa mère.

"Elle s'appellera Alina, et le garçon, Olvewyn..."

A ces mots, dans le ciel du crépuscule, se détachèrent deux petites étoiles, qui, à une vitesse folle se dirigèrent vers les deux enfants. L'une d'un or éclatant, Alpha, symbole du début, de logea dans la petite poitrine d'Alina et ne fit qu'un avec son coeur. La deuxième, d'un bleu profond, Oméga, symbole de la fin, se logea dans la poitrine d'Olvewyn et ne fait aussi qu'un avec son coeur. Les élus étaient nés...

Ce fut Nathalya, la nourrice des deux enfants et sage femme de leur mère qui les éleva, leur mère étant morte en les mettant au monde. Alina releva une jolie jeune fille pleine de chaleur, aux yeux bleus océan et au cheveux blonds; Olvewyn lui, ressemblant tous les jours un peu plus à un grand homme, avait les yeux bleus-verts et les cheveux bruns foncés, presque noirs. Ils eurent le droit de vivre dans le village de leur naissance mais sous haute garde.

C'était un jour ensoleillé, Nathalya fut emportée par une maladie que même les plus grands guérisseurs n'avaient su identifier... Les élus durent partir à dix ans pour la capitale, où ils finirent de grandir et se découvrirent des dons pour la magie.

Les années passèrent, le calme était revenu sur Aube, mais les démons guettaient toujours dans Tarne, le continent sombre. Ils firent bâtir une académie de magie, pour enseigner l'art dont ils étaient maîtres. Avec eux, la magie eu un nouveau souffle, elle devint plus puissante.

Désormais les élus dirigent l'académie, chaque clan élit tous les ans son commandeur qui le représente au conseil d'Aube. Les guildes se développent, avec, à la tête de la glorieuse guilde des mages, l'archimage Alexander. Avec ses héros, ses lois, son temps, sa vie..

Voici l'histoire telle que nous la connaissons...