[ HIERARCHIE : Extraits ]

La mort du Commandeur est certes synonyme de tristesse dans le cœur d’un clan, mais elle est aussi accompagnée d’un grand chaos civil et politique. Si dans la majorité des cas l’enfant du Commandeur est désigné comme son digne successeur, il se peut aussi que l’enfant soit trop jeune ou que le Commandeur n’ait pas d’enfant. Les questions et les inquiétudes des membres du clan commencent à se faire sentir et certaines ambitions sont dévoilées.
Pourtant, certaines règles à respecter font en sorte que jamais un clan n’est pris au dépourvu dans de telles situations.

IV. a/ La prise du pouvoir de l’ainé des enfants

Le droit d’aînesse est le droit fondamental que chaque clan se doit de respecter. Ainsi, si l’enfant du Commandeur doit à son tour endosser la responsabilité de son père, le clan n’a aucun droit de refuser.
L’enfant ainé ne peut se déroger à la règle. Fils ou fille ainé(e) du Commandeur, il n’a pas d’autre destin que celui qui fut tracé à sa naissance.
Il existe cependant un cas très rare selon lequel l’enfant ainé ne peut commander le clan, comme la guerre l’ayant emmené loin de son clan ou encore une grave maladie le rendant incapable de tenir ses fonctions. C’est alors son frère ou sa sœur qui prendra le Commandement du clan.

IV. b/ La mise sous tutelle de l’enfant-Commandeur

Il arrive que dans certains cas, l’enfant soit trop jeune pour assumer la nouvelle fonction qui lui est attribuée. C’est donc sa mère qui le prendra sous tutelle jusqu’à ses vingt ans, âge limite de la mise sous tutelle ; Si l’enfant a moins d’une quinzaine de printemps, la mise sous tutelle se fait de manière automatique. Cependant, entre quinze et vingt ans, le jeune Commandeur aura le choix de la mise sous tutelle ; s’il se juge apte à commander seul, sa mère (ou son père) ne peut s’y opposer.
Lorsqu’arrivent vingt ans, le Commandeur est jugé suffisant à lui-même et peut officiellement avoir accès à la totalité de ses fonctions.

IV. c/ Assumer sa légitimité

Il arrive que de rares fois, le Commandeur d’un clan n’ait pas d’enfant. Si une situation venait à se produire, voici les lois permettant d’assumer la légitimité en tant que successeur du défunt.

• Etre le plus proche parent du commandeur défunt, ce qui n’est valable que pour les liens du sang.
A supposer que le Commandeur défunt n’ait pas d’enfants, c’est son plus proche parent qui prendra le rôle de Commandeur et aussi éloigné soit-il. Cependant, il devra prouver ses liens de parenté avec le défunt si celui-ci veut lui succéder.

• Prouver la dernière volonté du Commandeur défunt.
En effet, celui-ci peut avoir laissé un document attestant que la personne désignée a été choisie pour le remplacer. Un tel document supprimerait toute légitimité des proches parents, mais les descendants directs ont la primauté du commandement du clan sur la personne désignée dans le testament.

• Avoir la majorité du peuple favorable au préposé au poste, ce qui n’est valable qu’après un vote du peuple concerné.
S’il n’y a pas de descendant direct, ni de testament, ni aucune preuve de parenté, alors certains membres du clan jugés aptes à succéder au Commandeur défunt pourront se présenter en tant que tel. Le peuple pourra ensuite élire la personne qu’ils penseront digne de devenir Commandeur. Pour que le vote soit valable, plus de trois personnes sur quatre devront être favorables au préposé au poste.

• Rendre la décision auprès des onze Commandeurs actuels de chaque clan qui décideront de la légitimité du préposé au poste.
Si le vote n’a pas abouti à une réponse définitive, ou si le préposé au poste souhaite éviter cette confrontation, alors il peut s’en remettre à la décision commune des onze Commandeurs. Ceux-ci tiendront conseil pendant une journée entière afin de faire leur choix. A la tombée de la nuit, ils devront annoncer leur réponse. Ils ne peuvent s’y déroger ; si un préposé au poste fait appel à eux, ils devront décider de sa légitimité.

• Rendre la décision au Maître de la guilde des mages. Le Maitre de la guilde, sage et puissant, a le pouvoir de désigner un Commandeur lorsqu’un peuple se retrouve orphelin. Mais son accord ne pourra être valable que sous certaines conditions…

[Page arrachée qui a disparu du livre depuis…]

Citation :

o Le Maitre de la guilde des mages ne devra avoir aucune affinité avec le préposé au poste. Le Maitre de la guilde des mages doit juger en toute impartialité et ne doit pas être perturbé dans sa décision.

o Le Maitre de la guilde des mages ne devra soutirer aucun bénéfice venant du préposé si celui-ci accède au titre de Commandeur grâce à son choix. Il a le choix d’aider lé préposé au poste ou pas. S’il l’aide, il ne devra s’attendre à aucune récompense de quelque nature que ce soit.

o Le Maitre de la guilde des mages sera le garant des actes du futur Commandeur s’il lui permet de prendre la place du défunt. Il est fortement conseillé que le Maitre de la guilde des mages questionne le préposé au poste à propos de son ambition.

o Si le Maitre de la guilde des mages accepte de rendre son jugement (qu’il soit favorable ou non), il devra donner sa décision dans un délai inférieur à un an. Le délai dépassé, le cas du préposé au poste sera examiné par le Conseil des onze Commandeurs.

o Le Maitre de la guilde des mages devra prouver sa légitimité en se portant garant pour le préposé au poste sur le symbole de la guilde : L’Orbe Noire.

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IV. c/ La désignation des préposés au poste

Les préposés au poste de Commandeur d’un clan devront se présenter au peuple et prouver leur loyauté envers leur clan. Le peuple décidera ensuite si la personne sera susceptible de le devenir. Suite à cette décision, il aura une semaine, ainsi que les autres préposés au poste choisis par le peuple, pour faire valoir sa légitimité. Pendant cette semaine, les préposés au poste sont considérés comme intouchables et leur vie deviennent sacrées. Tous les coups sont permis entre préposés, mais jamais leurs vies ne doivent être en danger. Il a été établie une règle le stipulant, et les sanctions encourues sont extrêmement sevères !