Le Jardin des oublis

En des heures où l'aurore fait son nid,
En son nid où les oiseaux sonnent le glas,
En ces heures où tous s'éveillent à la vie,
Le jardin des oublis s'anime d'un pas,
Celui d'une jeune femme.

La nature pose à ses pieds le plus doux des visages pourtant matinale.
Elle s'habille de vert émeraude et se maquille d'un teint encore pale.
Coquette, elle s'est aspergée d'un doux et frais parfum nommé rosée.
Dans sa coiffe, des rubans à ne plus les compter de roses montées,
A son cou, un large collier ruisselant de cristal, l'eau est son métal.
Si l'on sait écouter, on peut entendre son chant infiniment radieux.

Mais de qui pensiez vous qu'il s'agisse ? D'Alina ou ... De Dame Nature ?

Pour le savoir, demandez-vous s'il existe une beauté qui ne s'incline pas devant la beauté naturelle.

Oui, Alina chante d'une voix sublime à l'instant, ses cheveux s'attachent en chignon d'un anneau de fleurs, et son décolleté s'orne d'un pendentif en forme de larme.

Et,

Oui, mais, Dame nature a une robe, verte feuille et rouge tulipe, blanche orchidée et rose magnolia...
Et aussi, rouge feuille et jaune tulipe, rose orchidée et blanche magnolia...
Elle a plus d'un tours dans son sac, c’est une évidence, et se revêtit à elle seule des couleurs de l'arc-en-ciel !
Ses plantes grimpantes l'encerclent et l'abondent, et sa rivière est d'un bleu plus pur que n'importe quel diamant.
En outre, elle joue de ses multiples instruments de musique sans perdre le souffle, gazouillis des ailés, flots des cascades, bruissement dans les arbres...

Encore un doute ?

Dans tous les cas, Alina foule la terre et y dépose ses empruntes.
Mais, son sourire exquis, son regard pétillant, et sa mine bienheureuse qu'elle portait à merveille et qui lui donnaient tout son charme adorable, c'était là l'emprunte que la nature bienfaitrice avait gravé dans son âme.

Elle arpenta les sentiers selon ses désirs, et comme elle préfère s'abandonner aux vierges jardins sauvages plutôt qu'aux parquets fleuris trop structurés, elle décide de regagner l'endroit de ses pensées : le jardin des oublis.
Sa marche aboutie donc à des routes de plus en plus étroites, si bien qu'elle se fraie un chemin à travers la végétation en soulevant des branches par-ci par-là.
Rare sont ceux qui connaissent la direction à prendre pour s'y rendre, car comme sont nom le dit, soit on oublie l’existence de ce jardin, soit on oublie comment y aller, ou encore on oublie une partie de soi ! ! !

Des druides ont écrit des fables sur ce petit "monde" mystérieux.
Certains ouvrages relatent les témoignages peu crédibles de vagabonds qui auraient été la risée des facéties des fées des bois.
D'autres racontent que les esprits de la forêt n'y laisseraient pénétrer que les personnes choisies par eux.
Puis, il y a les hypothèses plus posées viendraient à admettre qu'une puissante magie antique résiderait dans le sol.

Ce qu'il ne faut pas oublier c'est que le parc tout entier est MAGIQUE ! Il regorge d’innombrable jardins, de parcours, de secret !

Sans savoir si elle y parviendrait, les arbres denses laissèrent place à une petite allée ombragée.
Lorsqu'une pétale vint à caresser le visage d'Alina en tombant, elle leva son regard et constata que les fleurs formaient une serre au dessus de sa tête. Au bout de cette percée, se trouvait un grand labyrinthe mirifique sans nulle autre issue... C'était magnifique à couper le souffle, plus rien ne semblait avoir d'importance face à ce spectacle originel.
C'est à cet instant là qu'elle sut qu'elle était arrivée.

Alina s'enfonça dans ce dédale paradisiaque et finit par s'immobiliser à côté d'une petite fontaine fixée contre un haut mur de pierres grisonnantes auquel elle était adossée.

Elle ne pu s’empêcher de boire quelques gorgée d'eau pour s'y désaltérer.
Ensuite elle resta là et chanta d'une voix qu'elle ne se connaissait pas être aussi paisible que lorsqu'elle était ici.
Un oiseau-mouche orangé qui butinait son astronomia, s'approcha d'elle et battait ses elle à quelques centimètres devant ses yeux.

A cela, Alina eut un petit rire et leva sa main à lui. En ouvrant la paume de sa main, apparut une fleur et le petit volatile y grappilla le pollen.

Alors qu'un craquement de brindilles se fit entendre au dos de la jeune femme, il s'envola plus loin, et elle se retourna.

" Sir Alexander ... " Sa voix était très délicate et pleine de mystère, autant que le regard qu'elle exposa innocemment au nouvel hôte de ces lieux.

Les cheuveux d'Alina flottèrent sur la vague de la brise furtive, alors qu'elle se tourna vers l'homme.
A l'instant où sa vue campa volontèrement sur lui, elle se plus à contempler le tournoiement des pétales dont lui fut le noyau.
Elle se demanda s'il était le créateur caché de cette voluptueuse senteur zéphyrée.
Ses lèvres firent une très discrète ébauche de sourire naturel qu'elle tenta de dissimuler d'un voile de mystère.

Aimante du calme olympique qui découlé de Glorion, elle remonta doucement son regard océan subtil jusqu'à baigner dans la relief souterrain du Maître mage qui regagna ses côtés sans mot tout comme elle. Il est des échanges qui n'avaient besoin de nulles mots.
De son insistance sur elle, Alina inspira profondement.
A son passage, elle sentit un début de frisson la parcourir, très certainement la fraicheur des lieux se dit elle.
Elle ressentit la bienveillance extrème de sa voix comme une approche délicatement maitrisée de sa part envers une biche craintive.

" Ho... "

Elle rosit un peu du compliment qu'il lui adressa si amablement et rétorqua d'une voix aussi faible que fine :

" Je ne savais pas que vous m'écoutiez... "

Elle n'osa pas reprendre son chant.
La qualité infinie de sa voix était due à sa solitude, elle le savais bien.
Il n'y avait que dans ces moments là qu'elle était elle-même, sans barrière, humaine... tout simplement.
Son entourage lui avait apprit patiemment à ne jamais baisser les bras, ce qu'elle honora.
Mais dans l'isolement, elle pouvait rouvrir ses failles, la rendant mille fois plus douce et fragile jusque dans le timbre de sa mélodieuse voix.
Ne sachant pas mentir, elle se tut.

Quelque chose de particulier l'intrigua, l'homme l'eut appelé "Alina", elle sentit au fond d'elle qu'il n'était autre que son prénom.
Par ailleurs, les sentiments dont elle était habituellement empreinte, subsistait toujours.
Pourtant, elle avait l'impression d'en être détachée totalement jusqu'à ne plus se souvenir de son petit nom.
Serait-ce la magie des lieux qui prenaient le dessus sur elle ?
Cela ne lui était jamais arrivée auparavant.

Elle ne pu se défaire de chacun des gestes de Glorion.
Au fur et à mesure qu'elle confonder ses yeux sur lui, elle sentit quelque chose l'abandonner, comme si une partie d'elle s'endormait.
Toute fois rien ne lui était désagréable, et savoura simplement la splendeur les bordant.

Une pétale platine acheva son envol en barque dans la fontaine.
Au même moment, Alina vis très clairement une goutte d'eau tomber dans une eau pure, comme si l'imge était réelle.

Alors qu'il se posa dans l'attente de l'entendre à nouveau, elle le fixa comme jamais elle ne s'était permise de le faire à qui que ce soit auparavant. Il n'y avait aucune méchanceté dans l'éclat de ses yeux, au contraire, elle explosa la candeur de son âme, ce qu'elle avait de tout temps refusait de s'y adonner.
Pas de retenu ? Elle se sentit perdre son propre self contrôle, comme si ses émotions désobéissait à sa conscience.

Elle qui était généralement si souriante, sage et enfante, elle s'avança plus proche de lui qui n'aurait était permi, non sans but. Mais était ce bien le sien ?
Elle s'agenouilla face à lui et lui sourit timidement, puis avança sa main pour lui effleurer sa joue.

( Pourquoi ? )

Elle baissa son regard, après un instant de réflexion brumeux décida de trouver les réponse en lui, on son regard. Une petite voix sourde caressa son esprit avant de disparaitre comme elle était venue ( ... )

" ... Glorion ... ( ... ) ... Vous êtes si dévoué ... "

la main d'Alina retomba du visage de Glorion pour se poser sur la jambe du commandeur.

La nuance qu'elle perçut dans le regard de Glorion n'était autre que le même trouble intense qui s'abritait secrètement en elle depuis le premier jour qu'elle avait posé les yeux sur lui.
A l'époque, le commandeur Alexander Glorion, était celui qui avait la charge de ramener son frère et elle à la cité d'Aube.
Dans leur émoi agité il n'y avait rien de très bien dessiner, ni totalement définit.
Sous sa main, elle sentit l'homme se raidirent et pâlir.
Elle se demeura silencieuse, un peu honteuse, mais c'était si ... doux le contact de sa main sur sa joue.
Elle se demanda comment cela se faisait qu'elle avait laché ses barrières, son devoir, pour un instant d'intimité.
Le Commandeur Alexander était de tout temps lointain, ampli d'une grande sagesse, c'était la première fois qu'elle le vit vaciller dans son comportement, faisant s'éclater sa neutralité.

Les sensations se mêlèrent, s'accentuèrent, s'accumulèrent très rapidement, jusqu'à n'en formé plus qu'une seule.
L'esprit d'Alina s'alourdit de confusion, elle ne sentait plus ses jambes.

Glorion commença très vite à succomber à cette chaleur inconnue, à la fois réconfortante et forte, qui en demande toujours plus de deux corps.
L’apercevant bouillir intérieurement, elle se demanda si elle l'avait irrité en quelque manière que ce soit, et haussa faiblement la voix une fois de plus, d'un ton sincèrement excusé par crainte de l'avoir blessé :

" Ai-je fait que chose de m .. " ( ??? )

Pour toute réponse il répondit en les relevant et la serrant contre lui.
A cette instant, appliquer contre son corps, il lui communiqua l'ensemble de ses sentiments avec les tambourinements de son coeur.

C'est là qu'Alina fut libérer de l'étrange emprise qui avait briser les nombreux murs jusqu'à son cœur. Elle fut à nouveau maîtresse de son âme toute entière.

( Glorion ? )

Elle réfléchit un instant sans s'écarter de ses bras... Puis ferma ses yeux.
Son souffle était déjà très amplifié et l'enserra à son tour.
Sa poitrine tonnait d'une force suprême.

" Humm... "

Elle se sentait infiniment intimidée et une sensation divine la parcourut dans la caresse ferme des bras de Glorion à son dos. Le frisson la chemina de A à Z, mais elle confirma son étreinte en posant sa tête contre son torse. Cette fois ci, elle flancha et s'ouvrit entièrement.

( Pardon )

Du seul éclat surprenant de son regard car jamais porté auparavant, le Commandeur désarma la jeune élue dans l'absolu totalité de son être.
De plus, elle s'intimida fortement de la coloration rubis naissante sur le visage de celui-ci.

L'atmosphère régnante était égale au calme avant la tempête, cela ils en étaient tous deux très conscients.
Chaque balancement de leur cœur rythmé, leur regard fondu l'un dans l'autre et leur rougeur révélatrice, les incitèrent d'avantage à poursuivre, à chavirer l'un pour l'autre ..!

( ... c'est délicieux, accolé à toi ... Mais ce m'arrive-t-il ? La brûlure de son être exalté, il me semble que je n'attendais que cela depuis des décennies ... )

De nature très sensible, elle avait le don de percevoir certaines émotions chez ses semblables, si bien que l'émoi déchaînait silencieusement par Glorion, la perdit irrémédiablement dans le gouffre d'une immortelle douce chaleur tumultueuse; l’enivrement lui fit fermer ses paupières un instant et les palpitations de son cœur s’approfondirent.

L'entier mouvement de glissement doux des mains jointes de l'homme à son dos la firent se raidirent une sensation étrange unique, nouvelle presque insoutenable ..!

( ! )

Il finit par l’hypnotiser et la fragiliser sous sa câline main qui s'attardait dans la chevelure d'Alina.
Les enseignements sur son attitude à avoir eut égard à son statut, qu'on lui avait prodigué dès sa plus jeune enfance, s'envolèrent en un seul et grand éclat.
Ce n'était pas exactement comme l'instant d'avant où elle chantait seule, car présentement, elle se sentait autant vulnérable que grandit à chacune avancée avec Glorion.

Il pouvait la sentir se hérisser sous ses bras et se faire petite assujettie à son regard imprégnant.
La lueur des yeux d'Alina fit mille fois plus libérée que toute les nombreuses fois où elle le contemplait même quelques secondes, imperceptiblement, à l'issu de tous.

Il était si clair de voir en elle, surtout lorsqu'il lui sourit d'un trait sincère, pur tout simplement... A cela son âme répondait [ OUI. ]
Elle sentit qu'il se réanimer d'une émotion d'innocence lointaine.

( Quel est ce bonheur si brutale ? ... Je ... je ne comprend plus rien ... )

Le corps du Commandeur et le sien toujours serrer, se réchauffant, étaient tel deux réacteurs jumeaux en fusion avant la détonation, effervescent, embrasé, suave...
Elle voulut lui faire l'offrande de tant de mots secrets non révélés jusqu'à lors, le remercier de sa bienfaisance, de sa loyauté, de son sacrifice au côté de son frère et elle-même.

( Il ne se fait plus muet, son regard l'implore et clame pour lui, il y demeure tant de générosité dans sa lueur limpide ... Oh ... Glorion... j'ai envie de succomber sous la caresse exquise de vos mains. )

La sonorité de sa voix frémie frénétiquement au moindre des mots qu'elle prononça :

" Glo..rion ... "

Alors qu'elle s'interdit tout autre mot, choquée par son échappement corporel immodéré qui faisait pâlir sa volonté de résister le rendant inexistante.
Et lorsqu'il apasa sa main sur son visage, toute tentative de faire entendre sa voix s'enfonça dans le puit noir de ses cordes vocales.

Elle pencha la tête vers l'attisante main de son protecteur, et sans savoir ce qu'elle faisait remonta lentement sa main le long du bras du maître mage.
Quand il réduit indécemment le distance de leur deux visages, elle ne se rebuta pas et partagea la route avec lui des derniers centimètres qui séparèrent leurs lèvres et ils unirent leur étreinte battante par un onctueux baiser épris sans fin.

Charmée par la douceur de son baiser, elle laissa s'échapper un petit son qui exprimait la folie amoureuse qui l'envahissait.
L'une de ses main cajola les cheveux à la teinte céleste de l'homme, tandis que l'autre finit sa course à creux de la nuque de son amour, pour l'effleurer du bout de ses doigts.
Elle ne contrôla plus ses pouvoirs et ceux-ci s'échappèrent.
Il formèrent une pluie d'alvéole aux couleurs arc en ciel montante au ciel tout autours d'eux.
Un souffle chaud et tendre les irradiait de bienfaits et souleva à peine leurs habits et leur chevelure.
Sa magie autour d'eux ne cessait de grandir.

D'un coup, une voix profonde raisonna dans sa tête, celle de son frère qui l'appelait et le halo qui les encerclé s'immobilisa :

( Alina )

Mais, elle fléchit et n'y prêta pas d'attention, envoûtée sous l'élan de Glorion.
Elle sentit alors un vent hostile siffler derrière elle, lui faisant voler une mèche; puis une picure percer au bas de son épaule gauche et la magie s'eteint.

Au bout de quelques secondes, Glorion sentit l'enlacement sublime de sa compagne faiblir rapidement jusqu'à que ses bras s'abandonne en direction du sol.
La seconde suivante,
Elle poussa un petit bruit de plainte et fronça doucement ses sourcils.
La seconde d'après ..
Vinrent ses jambes qui ne la soulevaient plus.
La seconde consécutive .....
Glorion pouvait se surprendre à sentir couler un liquide sur sa main qui entourait Alina.

Du sang
Le sang d'Alina ...!
Un couteau maléfique avait pris place à dos s'enfonçant toujours plus.

Encore faiblement consciente elle leva son regard à Glorion impuissante.
Pourquoi, était-elle inhibée ? Pourquoi l'élue ne se soignait-elle pas ?
Tout simplement parce que blessée, le jardin des oublis avait reprit le dessus faisant s'effacer à nouveau ses obligations, sa magie, et son prénom de sa mémoire...

Le jardin des mystère, sous ses pétales angéliques se demeurait inébranlable face à la tragédie qu'il s'y déroulait.

Une ombre derrière un mur s'effaça et disparut en laissant au protecteur d'Alina le souvenir d'un sourire malfaisant tandis qu'Alina se plaignait en silence de la douleur qu'il lui avait infligé. C'est tout ce que l'on pouvait distinguer à cette distance.

Tout ces événements s'étaient déroulés en une poignée de seconde à peine, une ombre s'enfuit à une vitesse inouïe. Du sang chaud coulait sur les mains de l'archimage qui voyait avec horreur sa protégée s'effondrer devant lui. Ses jambes ne pouvant plus la suportée, Alina tomba à genoux. Le couteau de l'assasin était profondément planté dans l'épaule de la jeune femme.

La réalité semblait échapper à l'archimage, il y à une poignée de seconde, il vivait probablement le meilleur moment de son existence, perdue dans un déchainement de passion et le voilà semblant nager dans l'horreur, les mains ruisselants du sang de sa protégée.

Sans perdre un instant, il retira le couteau de l'épaule d'Alina, le sang coula mais Alexander apposa sa main sur la blessure et récita la formule d'une formule de soin.

~ Lumière sacrée ~

Une douce lumière illumina la blessure de la jeune femme, et la blessure se referma d'elle même ne laissant qu'une mince cicatrice. Néemoins, la jeune élue gémissait encore et encore de douleur. Le couteau de l'assassin était empoisonné, cela ne fit plus aucun doute, le poison était tellement virulant qu'Alexander ne donnait plus que quelques secondes à vivre à la jeune femme. Il recita alors la formule qui lui permettrait de maintenir Alina en vie.

~ Souhait de vie ~

Il n'avait pas les competences requises pour guerir une telle blessure et il le savait, la seule personne qui en avait la capacité n'était autre que Clarisse, la célébre archimage, maitresse des soins. La vérité fut un veritable coup de massue sur lui : il n'avait pas réussie à protéger la jeune femme. Revenant soudainement dans la réalité, il savait quoi faire, ses longues décenies avait affutée son esprit, annihilant toute panique dans l'esprit du jeune archimage. Sans perdre une seconde, il invoqua un portail en direction de la Guilde.

~ Portail ~

Il saisait la jeune femme avec beaucoup de precaution et l'installa sur son dos, la tête de la jeune femme était appuyé sur son épaule et l'elfe entendit des murmures incomprehensibles qu'Alina tenta de prononcer, une larme apparue aux coins des yeux de l'archimage.

" Ne meurt pas Alina ! Tu vas vivre, tu m'entend ? Tiens bon ! "

Il traversa alors le portail qui se referma aussitôt derrière lui, laissant le jardin qui semblait de moins en moins somptueux, les fleurs se fanèrent et certains arbres noircirent à vue d'oeil. Les événements qui s'étaient déroulés ici avait anéanti toute magie bénéfique laissant un silence de mort reigner en ce lieu.